Le Vélo dans la Métro (5) : Métropole lilloise : de Lille à la Lys à vélo, mille et une vies sur les bords de la Deûle
Depuis Lille et sa Citadelle, jusqu’à la Lys marquant la frontière belge à Deûlémont, la véloroute de la Deûle passe quasi à 100 % sur les chemins de halage, sur environ 17 km. Une balade facile, agréable, et très dépaysante, avec ses petits ports de charme, ses points de vue, ses guinguettes, et une nature qui reprend vie autour du canal. Suivez le guide !
Au départ des Bois-Blancs à Lille, devant Euratechnologie, et dans une ambiance déjà entre terres et eau.
Disons le tout net, on avait pensé à une balade « Deûle et guinguettes », mais on y a renoncé : pas raisonnable à vélo. Et pourtant la tentation est grande, en ce samedi matin, au départ du quartier des Bois-Blancs à Lille, sur l’ancienne Deûle non naviguée. Avant même les premiers coups de pédales, le café en terrasse nous tend les bras sur la charmante place de la gare d’eau. Pas question de céder.
Disons le tout net, on avait pensé à une balade « Deûle et guinguettes », mais on y a renoncé : pas raisonnable à vélo. Et pourtant la tentation est grande, en ce samedi matin, au départ du quartier des Bois-Blancs à Lille, sur l’ancienne Deûle non naviguée. Avant même les premiers coups de pédales, le café en terrasse nous tend les bras sur la charmante place de la gare d’eau. Pas question de céder.
Changement de décors après le pont du TGV, entre La Madeleine et Saint-André.
On démarre plutôt par une belle voie cyclo-piétons sous les platanes, avenue Hegel. À gauche, le « château » d’Euratechnologies. À droite, les péniches habitées amarrées au quai de l’Ouest. Direction la passerelle du Colysée puis la véloroute de la Deûle, qui va nous emmener en Belgique. Et voici déjà une première guinguette, celle de Lambersart. Heureusement, nous sommes sur la rive opposée, côté Citadelle, où les joggeurs s’entraînent dans une ambiance de plein été. On passe l’écluse du Grand-Carré : premier changement de décors. Côté Saint-André s’élève le nouveau quartier Saint-Hélène, où les anciennes friches industrielles ont laissé place à de jolis immeubles plein Sud. Plus loin, vers Marquette, les usines Kuhlmann ont aussi disparu. Un panneau indique qu’on y produisait 750 tonnes d’acide nitrique par jour. Aujourd’hui, on y entend les oiseaux et quelques engins de chantier qui font pousser des habitations. Tiens, une guinguette…
On démarre plutôt par une belle voie cyclo-piétons sous les platanes, avenue Hegel. À gauche, le « château » d’Euratechnologies. À droite, les péniches habitées amarrées au quai de l’Ouest. Direction la passerelle du Colysée puis la véloroute de la Deûle, qui va nous emmener en Belgique. Et voici déjà une première guinguette, celle de Lambersart. Heureusement, nous sommes sur la rive opposée, côté Citadelle, où les joggeurs s’entraînent dans une ambiance de plein été. On passe l’écluse du Grand-Carré : premier changement de décors. Côté Saint-André s’élève le nouveau quartier Saint-Hélène, où les anciennes friches industrielles ont laissé place à de jolis immeubles plein Sud. Plus loin, vers Marquette, les usines Kuhlmann ont aussi disparu. Un panneau indique qu’on y produisait 750 tonnes d’acide nitrique par jour. Aujourd’hui, on y entend les oiseaux et quelques engins de chantier qui font pousser des habitations. Tiens, une guinguette…
2. À la Guinguette de La Madeleine : « Le matin, on voit le soleil se lever »
A la guinguette de La Madeleine, Dany et Gwen sont de grands habitués de la véloroute de la Deûle.
Bon alors, juste un café… Première étape à la guinguette de La Madeleine, un espace charmant et ombragé où Dany et Gwen prennent un rafraîchissement devant leurs vélos. « On fait une promenade le long de la Deûle tous les jours, annoncent-ils, parfois jusqu’à Deûlémont. Ça fait 40 km aller et retour. » Le tout en non-électrique ! « On est des vrais verts, reprend Dany. Les chemins de halage c’est génial, le parcours et les paysages sont magnifiques. Le meilleur moment c’est le matin, j’adore voir le soleil se lever. » Il manquerait juste un revêtement plus adapté. « Le tronçon Marquette – Moulins de Paris n’est pas top, et c’est assez compliqué jusqu’à Wambrechies. Mais ensuite, c’est un billard. Et puis il y a le truc typique : les oies après Wambrechies. Elles vous laissent passer ou pas. Depuis le temps, on est devenus potes. »
Bon alors, juste un café… Première étape à la guinguette de La Madeleine, un espace charmant et ombragé où Dany et Gwen prennent un rafraîchissement devant leurs vélos. « On fait une promenade le long de la Deûle tous les jours, annoncent-ils, parfois jusqu’à Deûlémont. Ça fait 40 km aller et retour. » Le tout en non-électrique ! « On est des vrais verts, reprend Dany. Les chemins de halage c’est génial, le parcours et les paysages sont magnifiques. Le meilleur moment c’est le matin, j’adore voir le soleil se lever. » Il manquerait juste un revêtement plus adapté. « Le tronçon Marquette – Moulins de Paris n’est pas top, et c’est assez compliqué jusqu’à Wambrechies. Mais ensuite, c’est un billard. Et puis il y a le truc typique : les oies après Wambrechies. Elles vous laissent passer ou pas. Depuis le temps, on est devenus potes. »
3. De Marquette à Wambrechies, concours de rock et bière en terrasse
A Marquette, la vélouroute est par endroits plutôt bien pavée...
Dopés par le café madeleinois, on repart plein pot. Comme annoncé, le sol n’est pas uniforme : sable compacté, béton macadam usé, et passerelles en bois. Autour, la végétation commence à s’affirmer. Les bords de Deûle se verdissent, l’urbanisation se fait moins dense, il y a de la place… pour une nouvelle guinguette. Elle se trouve à Marquette et s’appelle « Val de Deûle, Val de Lys ». On y découvre une vaste plaine, partagée entre une longue bande de sable au bord de l’eau avec tables et chaises, et un parquet d’environ 900 m2. À midi, on y déjeune en famille, le soir, on y enchaîne les concours de rock ou de salsa. Un endroit sympathique et festif… avec des parkings à vélo.
Dopés par le café madeleinois, on repart plein pot. Comme annoncé, le sol n’est pas uniforme : sable compacté, béton macadam usé, et passerelles en bois. Autour, la végétation commence à s’affirmer. Les bords de Deûle se verdissent, l’urbanisation se fait moins dense, il y a de la place… pour une nouvelle guinguette. Elle se trouve à Marquette et s’appelle « Val de Deûle, Val de Lys ». On y découvre une vaste plaine, partagée entre une longue bande de sable au bord de l’eau avec tables et chaises, et un parquet d’environ 900 m2. À midi, on y déjeune en famille, le soir, on y enchaîne les concours de rock ou de salsa. Un endroit sympathique et festif… avec des parkings à vélo.
Encore une ginguette, à Marquette, «De la Deûle à la Lys»
Nouveau café aimablement offert par le personnel, et retour sur la véloroute, chargé comme une locomotive. Attention, justement, les rails de l’Amitram ne sont pas loin. Les tramways historiques partagent le chemin de halage avec les piétons et cyclistes sur plusieurs centaines de mètres. On y zigzague sans casse entre les ornières métalliques, après avoir admiré la proue majestueuse de la Brooklyn tower sur le chantier des Moulins de Paris, et avant d’arriver au pont de Wambrechies. Et à son petit port, charmant et accueillant : nouvelle pause.
Nouveau café aimablement offert par le personnel, et retour sur la véloroute, chargé comme une locomotive. Attention, justement, les rails de l’Amitram ne sont pas loin. Les tramways historiques partagent le chemin de halage avec les piétons et cyclistes sur plusieurs centaines de mètres. On y zigzague sans casse entre les ornières métalliques, après avoir admiré la proue majestueuse de la Brooklyn tower sur le chantier des Moulins de Paris, et avant d’arriver au pont de Wambrechies. Et à son petit port, charmant et accueillant : nouvelle pause.
Une curiosité architecturale à Marquette: les moulins de Paris et la tour Brookly tower.
4. Au port de Wambrechies : « Cette Deûle, c’est une bénédiction »
L’arrivée à Wambrechies est toujours époustouflante, avec une vue sur le parc et le château de Robersart.
Des péniches, des restos et des bars au bord de l’eau, dans un décor fleuri et coloré. Le port de Wambrechies, c’est une ambiance unique, une étape obligée. Louis, Romain et Louise, trois jeunes amis ne s’y sont pas trompés : « On arrive de Lille. On vient souvent pour une après-midi quand il fait beau, parfois jusqu’à Warneton, en courant aussi, et on déjeune à Wambrechies. On croise de plus en plus de monde à pied ou à vélo. » En sens inverse, Régine et Éric ont fait le trajet Deûlémont – Lille pour… « aller boire une bière en terrasse à la Treille ». Là, ils sont sur le retour pour un arrêt gastronomique wambrecitain : « On bénit de vivre à Deûlémont et d’avoir la Deûle, la Lys et ces chemins, reprend Régine. On va aussi en Belgique. Demain, on déjeune au Mont Kémel. »
Des péniches, des restos et des bars au bord de l’eau, dans un décor fleuri et coloré. Le port de Wambrechies, c’est une ambiance unique, une étape obligée. Louis, Romain et Louise, trois jeunes amis ne s’y sont pas trompés : « On arrive de Lille. On vient souvent pour une après-midi quand il fait beau, parfois jusqu’à Warneton, en courant aussi, et on déjeune à Wambrechies. On croise de plus en plus de monde à pied ou à vélo. » En sens inverse, Régine et Éric ont fait le trajet Deûlémont – Lille pour… « aller boire une bière en terrasse à la Treille ». Là, ils sont sur le retour pour un arrêt gastronomique wambrecitain : « On bénit de vivre à Deûlémont et d’avoir la Deûle, la Lys et ces chemins, reprend Régine. On va aussi en Belgique. Demain, on déjeune au Mont Kémel. »
Sur le port de Wambrechies, Régine et Eric font, comme tant d’autres, une étape gastronomique.
Tiens, d’ailleurs, on commence à avoir une petite faim nous aussi. Ce sera tagliatelles et cœurs de Saint-Jacques, arrosés d’une bière et d’un café. Ne pas oublier la note de frais.
Tiens, d’ailleurs, on commence à avoir une petite faim nous aussi. Ce sera tagliatelles et cœurs de Saint-Jacques, arrosés d’une bière et d’un café. Ne pas oublier la note de frais.
5. En avant vers Quesnoy, la campagne enfin !
Des V’Lille, un coin d’ombre, et une table de pique-nique face à la Deûle: le bonheur pour Julien et Amélie.
À ceux qui se disent « Lille – Wambrechies, c’est déjà pas mal », on répond : « Ne vous arrêtez pas en si bon chemin ! » Parce que passé le port, la nature s’impose. En à peine 100 mètres, la ville cède la place à la campagne, même si on est encore en terres wambrecitaines. Julien et Amélie, deux étudiants lillois, ont trouvé une petite table de pique-nique au bord de l’eau, à l’abri de feuillages. « On est venus de Lille en V’lille, c’est la première fois, expliquent-ils. C’est très beau, on a vu des ambiances et des animations différentes, et là on est dans la nature. On ne savait pas que c’était possible avec les V’lille. »
À ceux qui se disent « Lille – Wambrechies, c’est déjà pas mal », on répond : « Ne vous arrêtez pas en si bon chemin ! » Parce que passé le port, la nature s’impose. En à peine 100 mètres, la ville cède la place à la campagne, même si on est encore en terres wambrecitaines. Julien et Amélie, deux étudiants lillois, ont trouvé une petite table de pique-nique au bord de l’eau, à l’abri de feuillages. « On est venus de Lille en V’lille, c’est la première fois, expliquent-ils. C’est très beau, on a vu des ambiances et des animations différentes, et là on est dans la nature. On ne savait pas que c’était possible avec les V’lille. »
La dernière guinguette avant la Belgique s’appelle «L’amusette», à la sortie de Wambrechies.
Les deux jeunes gens s’offrent une pause, à quelques mètres d’une nouvelle guinguette. Derrière une entrée discrète entre les arbres, on y découvre une douce ambiance de fête champêtre au milieu d’une prairie, avec bar, food trucks, pétanque, et jeux pour enfants. « L’Amusette » est une jolie guinguette de campagne. Elle est aussi la dernière vers la Belgique.
Les deux jeunes gens s’offrent une pause, à quelques mètres d’une nouvelle guinguette. Derrière une entrée discrète entre les arbres, on y découvre une douce ambiance de fête champêtre au milieu d’une prairie, avec bar, food trucks, pétanque, et jeux pour enfants. « L’Amusette » est une jolie guinguette de campagne. Elle est aussi la dernière vers la Belgique.
Vers Quesnoy-sur-Deûle, le calme, la nature, et l’impression d’être sur une longue promenade sur une digue des Pays-Bas.
Notre véloroute file maintenant droit vers Quesnoy, bordée d’arbres et de bosquets, en longeant champs et prairies. Dépaysement total. On se croirait sur une digue des Pays-Bas. La faune est bien plus présente aussi, avec des oiseaux, canards, ou hérons qui barbotent ou travaillent leurs amerrissages. La surprise est pour bientôt. Après l’aire de retournement des péniches, on se retrouve nez à bec avec une oie plantée sur le chemin. C’est quand même une grosse bête. « Elle vous laisse passer ou pas », disait Dany à La Madeleine. Le « douanier volant » sera conciliant. Mais à côté, sur le canal, une trentaine de ses congénères convergent vers ma position. Il est temps d’y aller.
Notre véloroute file maintenant droit vers Quesnoy, bordée d’arbres et de bosquets, en longeant champs et prairies. Dépaysement total. On se croirait sur une digue des Pays-Bas. La faune est bien plus présente aussi, avec des oiseaux, canards, ou hérons qui barbotent ou travaillent leurs amerrissages. La surprise est pour bientôt. Après l’aire de retournement des péniches, on se retrouve nez à bec avec une oie plantée sur le chemin. C’est quand même une grosse bête. « Elle vous laisse passer ou pas », disait Dany à La Madeleine. Le « douanier volant » sera conciliant. Mais à côté, sur le canal, une trentaine de ses congénères convergent vers ma position. Il est temps d’y aller.
Attention aux oies, sur le chemin en arrivant vers Quesnoy: «Elles vous laissent passer, ou pas.»
6. Deûlémont, dix minutes d’arrêt
Quesnoy-sur-Deûle est aussi une étape de charme sur la véloroute.
C’est donc ici que la Deûle se jette dans la Lys, et que la France laisse place à la Belgique. Après Quesnoy-sur Deûle, la véloroute nous a amenés en toute quiétude à Deûlémont. On s’est arrêté au magnifique observatoire dominant le canal, puis on a poussé encore sur 500 mètres (via un petit lotissement) afin d’observer cette fameuse Lys. Bon, c’est toujours de l’eau au milieu des champs, avec le chant et des oiseaux. Mais c’est très beau.
C’est donc ici que la Deûle se jette dans la Lys, et que la France laisse place à la Belgique. Après Quesnoy-sur Deûle, la véloroute nous a amenés en toute quiétude à Deûlémont. On s’est arrêté au magnifique observatoire dominant le canal, puis on a poussé encore sur 500 mètres (via un petit lotissement) afin d’observer cette fameuse Lys. Bon, c’est toujours de l’eau au milieu des champs, avec le chant et des oiseaux. Mais c’est très beau.
Là où la Deûle se «jette» dans la Lys: un panorama à découvrir depuis un bel observatoire, juste avant Deûlémont.
Dix minutes pour les photos, puis retour vers Lille. Mais, heureuse surprise, il y a un autre chemin. La berge opposée (côté ouest) est aussi aménagée. Elle offre un décor enchanteur jusqu’à Wambrechies, sous une série de voûtes formées par de grands arbres.
Dix minutes pour les photos, puis retour vers Lille. Mais, heureuse surprise, il y a un autre chemin. La berge opposée (côté ouest) est aussi aménagée. Elle offre un décor enchanteur jusqu’à Wambrechies, sous une série de voûtes formées par de grands arbres.
La berge Ouest est souvent couverte par de grands arbres, vers Wambrechies.
La véloroute « bis » nous fait aussi traverser le coquet port de plaisance de Deûlémont, où un groupe de cyclistes se repose à la fraîche sur des pelouses ombragées. Ce sont les coureurs à pied des « Front runners Lille », venus à vélo. « Ce matin, on a fait Marcq-en-Barœul – Warneton (B), expliquent-ils. C’est un parcours sécurisé, bien indiqué, entretenu, et super-praticable. On ne s’imaginait pas qu’on pouvait aller en Belgique sans une voiture. On a même déjà roulé jusqu’à la cote à Coxyde (B), en 4 h 30. » Le défi sportif est tentant mais ce sera pour un autre jour : la batterie de notre vélo n’est plus qu’à 20 %…
La véloroute « bis » nous fait aussi traverser le coquet port de plaisance de Deûlémont, où un groupe de cyclistes se repose à la fraîche sur des pelouses ombragées. Ce sont les coureurs à pied des « Front runners Lille », venus à vélo. « Ce matin, on a fait Marcq-en-Barœul – Warneton (B), expliquent-ils. C’est un parcours sécurisé, bien indiqué, entretenu, et super-praticable. On ne s’imaginait pas qu’on pouvait aller en Belgique sans une voiture. On a même déjà roulé jusqu’à la cote à Coxyde (B), en 4 h 30. » Le défi sportif est tentant mais ce sera pour un autre jour : la batterie de notre vélo n’est plus qu’à 20 %…
Au port de Deûlémont, l’équipe des «Front runners Lille» et sur le chemin de retour après un Marcq-en-Baroeul - Warneton (B).
– Quel matériel ? La véloroute n’est pas toujours bien pavée, avec du sable compacté à petits cailloux, du béton – macadam parfois usé, des rails de chemin de fer, des planchers en bois. Plus quelques traversées de carrefours routiers. Privilégiez des vélos avec pneus VTC ou VTT.
La véloroute de la Deûle en pratique
– Quelle longueur ? 17 km entre Lille et Deûlémont. Soit un petit 35 km aller – retour.
– Combien de temps ? Une heure à un bon rythme ; une demi-journée si on prend son temps en famille.– Quel matériel ? La véloroute n’est pas toujours bien pavée, avec du sable compacté à petits cailloux, du béton – macadam parfois usé, des rails de chemin de fer, des planchers en bois. Plus quelques traversées de carrefours routiers. Privilégiez des vélos avec pneus VTC ou VTT.
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