Deuxième volet de notre série d’été consacrée à l’évolution de la pratique du vélo à l’intérieur des frontières de la MEL. Jusqu’au 22 août, la Région propose l’ÉTER, avec des billets à 1 € pour (re)découvrir les Hauts-de-France en train. J’ai testé l’aventure avec mon vélo. Départ de Lille jusqu’à Dunkerque en train, puis direction Bray-Dunes via la Vélomaritime !
Trajet sans encombre avec mon vélo dans le TER jusqu’à Dunkerque. Maintenant, il ne reste plus qu’à trouver la Vélomaritime.
8 h 40, gare Lille Flandres
Si la SNCF reconnaît « un début d’été perturbé », mon train est à l’heure sur le quai. J’avais le choix entre deux options à 1 € (il y a 5 000 places chaque jour) : le TGV qui m’amenait à Dunkerque en une demi-heure et le TER. Mais dans le premier, je n’aurais pu monter qu’avec mon vélo démonté, rangé dans une housse. Pas pratique. J’ai donc opté pour le trajet plus long certes (1 h 10), mais qui demande moins de compétences mécaniques.Petit bémol au départ, il n’y a que trois rames dont une seule avec accroche vélo, placé sur un côté. Trois engins avec sacoches s’y entassent déjà. Pas le choix, je me rabats sur l’une des plateformes d’entrée.
9 h 50, Dunkerque, ici Dunkerque
Bien arrivée en temps et en heure. Avec l’aide du site www.lavelomaritime.fr (lire par ailleurs), j’ai repéré l’itinéraire de 16 km et je me fie à l’atout numéro un des journalistes, le flair. Snif snif, ça sent les croquettes aux crevettes, c’est par là, en route !
10 h 15, quelque part dans Dunkerque
À côté du stade Tribut, un peu inquiète de ne pas trouver la fameuse voie cyclable indépendante, je consulte ma carte. Pourtant, je pensais être sur la bonne route. En fait, je suis exactement à l’opposé. Il faut que je retrouve le canal de Bergues, demi-tour.
10 h 25, quelque part mais ailleurs dans Dunkerque
J’ai repéré un canal. Sauf que ce qui se présente devant moi ressemble à s’y méprendre à une entrée de voie rapide. À moins de me mettre à pédaler très, très vite, je n’ai rien à faire là. Re-demi-tour.
10 h 35, quelque part dans Leffrinckoucke
C’était à prévoir dans un secteur que je ne connais pas, je galère. Ça commence doucement à ronchonner sous le casque. Je suis dans le bon sens, parallèlement à la Vélomaritime que je ne trouve toujours pas. Mais si je prends une fois à gauche, deux fois à droite, normalement… ah ! la voilà ! De sympathiques Dunkerquois m’avaient prévenue, je ne pouvais pas la rater, « c’est tout blanc au sol ». Effectivement, la piste est immaculée et indépendante, c’est du velours. Et c’est tout droit !
11 h 10, terminus… ou presque
Après avoir longé des dunes, roulé sous une voûte d’arbres, j’arrive au bout de la route. À droite, la frontière belge. À gauche, le camping du Perroquet. Pas de doute, je suis à Bray-Dunes. Sauf qu’il n’y a aucun accès à la digue. J’apprends, stoïque, qu’il était sur ma gauche lors du dernier croisement… il y a un quart d’heure. Re-re-demi-tour (soupir).
11 h 30, digue de Bray-Dunes
Le vent frais et les embruns m’accueillent alors que le soleil pointe timidement son nez. Cette fois, j’y suis, à moi les croquettes ! Bien méritées, non ?La Vélomaritime, mode d’emploi
La Vélomaritime, ou l’Euro Vélo, est une voie cyclable de 1 500 km qui longe le littoral de Bray-Dunes à Roscoff en Bretagne, via la Côte d’Opale, les plages du Débarquement, le Mont Saint-Michel ou encore la Côte de granit rose.
Pour préparer son parcours, il suffit de se rendre sur le site www.lavelomaritime.fr qui regorge d’informations et de conseils : niveau de difficulté, itinéraires, hébergements... sans oublier les loueurs et réparateurs de vélos sur la route !
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